1. Réglementation
  1. La brasse
  2. Le papillon
  1. Historique
  1. La brasse
  2. Le papillon
  1. Technique de nage
  1. La brasse
  1. Positions et principes fondamentaux
  2. La respiration
  3. Action des bras
  4. Action des jambes
  5. Action de la tête
  6. Coordination
  7. Conduites typiques du débutant
  8. Moyen d'y remédier, éducatifs
  9. Les records papillon
  1. Le Papillon
    1. Les mouvements de bras
  1. La phase de prise d'appui
  2. La phase de poussée
  3. La phase aérienne
    1. Les mouvement de jambes
  1. L'ondulation
  2. Les erreurs de l'ondulation
    1. La synchronisation de la nage
  1. L'inspiration
  2. Le temps d'arrêt
  3. Le déséquilibre
  4. En compétition
    1. Du débutant à l'expert
  1. Les éducatifs pour les débutants
  2. Comparaison de la nage entre débutant et expert
    1. Les records
  1. France
  2. Monde
  1. Similitudes et différences entre les deux nages

Bibliographie

Annexes

 

  1. Réglementation FINA :

  1. La brasse :

  1. Le papillon :

  1. Historique des nages :
  1. La brasse :
  2. C'est la nage du petit chien qui domine jusqu'en 1860-70 lorsque l'on voit se généraliser la brasse, qui existait déjà en France depuis le début du 16ème

    Si la brasse se nage la tête hors de l'eau c'est qu'elle avait tout d'abord une fonction utilitaire. On voit également une brasse sur le côté qui se nomme : marinière

    jusque dans les années 30 elle se caractérise par de nombreux mouvements et peu d'amplitude, puis ce modifie à cette époque pour un mouvement de rattrapé qui entraîne un trou moteur. Et sera formée jusqu'en 1952 de longue coulées avec peu d'actions propulsives.

    En 1956 on vit se développer aux jeux de Melbourne la brasse en immersion, qui permet de gagner en vitesse. Mais celle-ci sera interdite en 1957 par une modification réglementaire qui oblige de nager avec une partie de la tête dépassant la surface de l'eau.

    En 1988 on autorise la tête sous l'eau avec de petites ondulations vers le haut, on parle de la brasse rulling, qui est une nage Hongroise

  3. Le papillon :

Le papillon est né d'une manière hérétique, révolutionnaire de nager la brasse, le style papillon avait été pratiqué pour la première fois en compétition en 1926. Son inventeur, l’Allemand Erich Rademacher, profitant d'une faille de règlement, qui n'obligeait pas à effectuer le retour en avant des bras en les maintenant dans l'eau, avait trouvé une manière plus efficace de les ramener en avant, en le faisant au dessus de l'eau, ce qui supprimait le frein causé par l'eau à leur retour.

Rademacher utilisait uniquement cette technique dans les derniers mètres avant les virages et l'arrivée.

Sa technique souleva quelques protestations lors d'une course aux ETATS-UNIS, mais il ne fut pas déclassé puisque le règlement ne l'interdisait pas. Cependant il ne réutilisa pas cette technique lors des jeux Olympiques d’Amsterdam, et on oublia cette technique pendant quelques années.

C'est en 1933 aux ETATS-UNIS que l'on vit réapparaître cette pratique par Henry Myers lors d'un 150 yards, cette fois de manière déterminante. On le nomma alors la "brasse-papillon" pour le distinguer de la brasse que l'on désigna la "brasse orthodoxe".

Le papillon est distingué pour la première fois aux jeux de 1948. En effet la FINA avait décidé qu'au départ d'une course, dite de brasse, les concurrents devaient opter : nager toute la distance soit en brasse, soit en papillon, désormais le changement en cours d'épreuve d'un de ces styles pour l'autre n'est plus autorisé.

Enfin c'est en 1953 que le papillon fut séparé de la brasse au regard du code des courses. Par la même occasion il acquit le droit à sa forme normale d'un double crawl à mouvement simultané des bras et à battements simultanés des jambes (battement de dauphin).

    1. Techniques de nages :
  1. La brasse :
  1. Position et principe fondamental en Brasse :

Avant de vouloir avancer, il faut chercher à ne pas reculer car c'est dans cette nage que les phases négatives sont les plus importantes :

Sont contraires à l'avancement

C'est le compromis le plus efficace qui doit être trouvé afin d'avoir des actions propulsives importantes sans provoquer de résistances trop importantes.

La position du corps devra être la plus plate possible, tout en permettant le retour des jambes et des bras. Il est évident qu'un mouvement ondulatoire peut être dans ce cas induit.

  1. La respiration :
  2. La respiration ne doit pas être bloquée; l'expiration est continue, de plus en plus importante au fur et à mesure de l'action des bras, forcé à la fin du regroupement des mains.

    L'inspiration se place à ce moment là c'est à dire sur la reprise d'appui des mains.

  3. Action des Bras :

Les mouvements des bras sont simultanés et doivent se faire sous la surface de l'eau.

Les mouvement des bras s'effectuent en avant des épaules (il n'y a donc qu'une phase de traction et une phase de retour). C'est la seule nage qui ne possède pas 2 phases de poussées au niveau des bras.

C'est ici tout le bras qui participe à la propulsion.

  1. Phase de traction :(annexe 1, 2 (9 à 14))
  2. Le corps allongé, les mains en appui , les paumes se tournent en diagonale vers l'extérieur, le bas et l'arrière, les coudes se placent en position haute.

    Les bras, les coudes et avant bras arrivent légèrement en avant des épaules, les mains vont venir vers la surface devant le menton pour l'action en demi cercle.

    Les avant bras et bras suivent de plus en plus rapidement une action propulsive très efficace dans cette partie du mouvement.

    Il est important que les coudes ne partent pas trop en arrière des épaules et ne se serrent pas sur les côté sinon l'action propulsive serait réduite..

  3. Phase de retour :(annexe 1,2(1 à 8))

Certains nageurs utilisent un retour des bras vers l'avant en jetant les mains au dessus de l'eau Mais les mains perdent leur appuis sans l'eau

Les coudes sont serrés, les mains vers la surface au niveau des épaules, le retour sous l'eau permet une prise d'appui et une fixation, des bras, des épaules sur laquelle va venir se placer la partie propulsive de l'action des jambes.

Le retour les bras très relâché, va se poursuivre avec une rentrée de la tête dans l'eau durant toute la poussée des jambes, les bras s'étirant complètement sur le léger temps de glisse afin de rechercher un appui très en avant permettant de fixer les mains, les coudes et les épaules avant la traction.

  1. Action des jambes :(annexe 2)

A la différence des autres techniques de nage, comme le crawl, l'action des jambes est la principale action propulsive. C'est un mouvement de fouetté, de rotation autour du genoux (sensation de douleur du ligament lorsque l'on n'est pas habitué) qui est la plus efficace contrairement à ce que l'on a longtemps cru, (écarter les cuisses, ce qui augmente les résistances).

Elle se distingue par deux actions:

  1. phase de récupération :
  2. C'est une phase qui consiste à orienter la plante des pieds vers l'extérieur pendant que l'on effectue un mouvement de la jambe dans ce sens, avec un écartement des cuisses très léger. Il y a également un rapprochement des talons vers les fesses.

  3. phase de poussée :

Les talons se placent à l'extérieur des genoux, pointes de pieds flexes

Le mouvement consiste en un quart de cercle vers l'extérieur et l'arrière et partant légèrement vers le fond du bassin et qui finira en surface. Les pieds étant étirés en fin de poussée.

  1. Action de la tête :
  2. L'action de la tête est déterminante pour la coordination. La tête accompagne les épaules en permanence.

    Pour une bonne inspiration, celle ci se prendra au moment où les épaules sont dans la position la plus haute, lors de la traction des bras.

    C'est le début du redressement de la tête qui déclenche l'action des jambes. Après l'inspiration, la tête va accompagner progressivement les bras vers l'avant sur l'action des jambes.

    L'évolution technique permettant de passer la tête sous la surface de l'eau, facilite un appui beaucoup plus en avant qu'avec l'ancien règlement les épaules peuvent alors , comme en papillon , passer au dessus de la tête.

  3. La coordination
  4. Dans le retour vers l'avant, les mains et avant bras en appui sur l'eau, servent de fixation pour que les jambes dans leur poussée soient pleinement utilisées. Cette poussée se fait dans la 2è partie du retour des bras, la tête qui rentre progressivement dans l'eau accentue la puissance et la glisse avec une prise d'appui très en avant.

    Les épaules passées au dessus de la tête, après le mouvement de poussé, il faut remonter le bassin vers la surface, les mains fixent l'appui et commence la première partie de la traction.

    La tête se redresse alors progressivement faisant s'enfoncer le bassin, le retour des talons est alors possible. Une bonne coordination en brasse dépend de l'action de la tête et du bon moment de l'inspiration.

  5. Conduite typique d'un débutant - Erreurs rencontrées
  1. Moyen d'y remédier, éducatifs

  1. Les records : (annexe 7)

 

 

  1. Le papillon :

La nage papillon est victime des préjugés qui l'entourent. C'est une nage impressionnante qui inspire le respect et paraît inaccessible.

Pourtant la nage papillon n'est pas particulièrement difficile à nager techniquement, mais c'est une nage très athlétique : elle réclame force et tonus ainsi qu'une grande souplesse et une synchronisation parfaite.

La nage papillon est une nage dite symétrique c'est à dire que selon la partie longitudinale du corps, la partie droite effectue les mêmes mouvements que la partie gauche.

  1. Les mouvements de Bras

L'amplitude du mouvement de bras sur l'avant et sur l'arrière est similaire au crawl : on trouve une phase de traction (depuis le début du mouvement jusqu'à la hauteur des épaules voir un petit peu avant) et une phase de poussée (un peu avant les épaules jusqu'à la fin du mouvement).

On dit que le mouvement des bras décrit une serrure à l'ancienne.

  1. La phase de prise d'appui (traction) : (annexe 3a, 3b, 4)
  2. Les mains débutent le mouvement bras tendus, en face de l'alignement des épaules (bras au dessus de la tête à écartement des épaules). Les mains sont orientées vers l'extérieur du mouvement (attaque par les paumes).

     

    Cette phase consiste en un petit mouvement ouvrant et circulaire: il donne l'équilibre nécessaire, soutient la flottaison du haut du corps, et prépare la phase suivante.

    C'est le haut de la serrure

     

  3. La phase de poussée :(annexe 3a à 4)
  4. Les coudes se plient, les mains continuent leur action en s'orientant vers le bas et l'arrière. Ensuite elle viennent se resserrer sous l'estomac. La fin de leur action est dirigée vers l'arrière jusqu'à l'extension des bras au niveau des cuisses.

    C'est le reste de la serrure

    Durant cette phase les mains sont situées dans le prolongement de l'avant bras. Cela permet la préparation de la respiration.

  5. Phase aérienne :(annexe 4 à 5)

Le retour des bras est aérien : à ras de l'eau, bras quasi tendus.

C'est durant cette phase qu'a lieu l'inspiration : à la fin du passage sous marin le menton et pointé vers l'avant (la respiration latérale n'est plus tellement utilisée, même si elle permet d'aplanir l'ondulation) afin de permettre une brève inspiration. La tête se replace immédiatement, regard vers le fond du bassin pour laisser passer les bras et initier une nouvelle ondulation du corps.

Lors de l'inspiration le buste ne doit pas sortir de l'eau, on ne doit voir que la tête, les épaules, les bras, le reste du corps étant immergé.

Elle permet également de relâcher les muscles qui rentrerons à nouveau en action lors de la phase de poussée.

  1. Le mouvement des jambes :(annexe 4)

Le mouvement des jambes est en réalité une ondulation, mouvement de dauphin) qui contrairement aux autres nages, engage la totalité du corps, de la tête aux pieds et non uniquement les jambes, du bassin aux pieds.

  1. L'ondulation :
  2. Le rôle de la tête y est capital, c'est elle qui fait office de gouvernail et qui déclenche l'ondulation de tout le corps. Elle fonctionne de façon parfaitement indépendante par rapport au buste. La réglementation impose des mouvements simultanés. En regard de cette contrainte, la technique du dauphin, ou de l'ondulation est la plus efficace. Les jambes sont jointes, légèrement contractées et relativement tendus, mais sans blocage. Les genoux se fléchissent légèrement lors de la descente : c'est la phase de propulsion. L'ondulation est un mouvement qui part de la tête et qui est transmis par le buste et amplifié par les jambes. Il ne s’agit pas de l'unique flexion des genoux. L'ondulation se fait le plus horizontalement possible à la surface de l'eau, afin d'optimiser la poussée d'Archimède*.

     

  3. Les erreurs de l'ondulation :

  1. La synchronisation de la nage :

La technique efficace, c'est deux ondulations pour un cycle de bras.

Le premier temps fort a heu lors de la prise d'appui des mains, les jambes remontent ensuite.

Le deuxième temps fort se produit lors de la phase finale d'appui, les jambes remontent une seconde fois pendant le passage aérien.

On doit observer une continuité : l'action des bras est facilités par celle des jambes.

La première ondulation est principalement propulsive, la seconde aide à l'élévation de la tête et des épaules pour l'inspiration.

  1. L'inspiration
  2. C'est un problème de synchronisation et de souplesse. Pour faciliter la respiration, il faut que la phase de poussée des bras soit puissante. La phase d'inspiration est courte, elle doit être puissante : inspirer beaucoup d'air en très peu de temps. C'est pour cette raison que durant le reste du mouvement, l'expiration doit être forcée de sorte qu'il n'y ait plus qu'à inspirer.

    La fin de l'inspiration a heu quand les bras ont terminé le retour aérien.

    La respiration peut se faire tous les cycles ou tous les deux cycles, c'est le nageur qui choisi.

  3. Le temps d'arrêt :
  4. Dans les nages simultanées, on parle de temps d'arrêt qui est en réalité un temps de glisse. Il a heu les bras devant avant la première ondulation. Elle permet d'amorcer l'expiration forcée, et décontracte les muscles.

  5. Le déséquilibre :
  6. En papillon comme en brasse on observe un déséquilibre : le tangage

    Ce déséquilibre permet de passer au dessus de la vague frontale et de diminuer ainsi la résistance qu'elle occasionne. C'est un déséquilibre vers l'avant.

  7. En compétition :

Le papillon se fait en départ plongé. Une coulée de 15 m est autorisée. Eue se fait en ondulation uniquement (bras tendus devant, tête entre les bras) et en apnée.

Le virage s'effectue à deux mains, épaules parallèles aux lignes. Après le virage, une coulée de 15 m maximum est autorisées dans les mêmes conditions que poux le départ. L'arrivée se fait des deux mains simultanément.

  1. Du débutant à l'expert :

  1. Les éducatifs pour les débutants :

Les ondulations :

A la verticale :En grande profondeur, partir accroupi du fond du bassin et remonter jusqu'à la surface en ondulation. Dans un premier temps, les bras le long du corps, ensuite, les placer tendus, mains superposées au dessus de la tête.

Jeu :celui qui sortira le buste le plus haut possible au dessus de l'eau.

A l'horizontal : En position horizontale, costale et dorsale. Varier les genres, bras le long du corps puis bras tendus au dessus de la tête. Eviter la planche qui bloque le haut du dos et retire l'ondulation.

Penser : descendre le bassin, remonter les pieds, lever les fesses, appuyer sur les coups de pieds en descendant.

(ondulation costale : appui des deux côtés ; ondulation verticale : appui devant derrière, ondulation dorsale :appui vers le haut, ondulation ventrale :appui vers le bas)

Le placement du buste et de la tête :

Le dauphin : En profondeur moyenne (de 1’eau jusqu'à la poitrine), prendre appui au fond du bassin, sauter au-dessus de la surface, bras tendus devant, mains superposées et replonger aussitôt au milieu d'un cerceau de surface.

La variante :Même principe d'exercice mais en grande profondeur. Remonter à l'oblique à la surface grâce aux ondulations, bras tendus devant, inspirer lors du passage à la surface et replonger vers le fond. Descendre en ondulations puis remonter...

De là dépend l'enchaînement des phases de l'exercice. Si la tête reste en extension, buste redressé, il est impossible de piquer vers le fond.

Nages hybrides :

Les constructions de la phase sous marine :

Aux sensations :jambes soutenues par un pull-boy, position de référence (bras tendu devant, regard vers le fond du bassin), retrouver les différentes phases du trajet des bras. A la fin du trajet sous marin, relever le menton pour inspirer, replacer la tête dans l'axe, et ramener les mains à l'avant en les passant près du corps.

Avec la planche : même exercice mais soutenu par la planche glissée sous le ventre et les cuisses . Dans un premier temps ramener les mains vers 1, avant sous l'eau, ensuite le retour peut-être aérien.

La planche est un teste impitoyable, si réellement le menton est relevé pour inspirer et seul, la planche restera en place; si le buste est engagé dans l'action elle partira.

La synchronisation :

Sur un bras :le bras inactif reste le long du corps. Une longueur bras droit, une longueur bras gauche, inspirer tous les deux passages de bras en relevant le menton devant. Placer les deux ondulations comme une nage complète. Attention à ne pas marquer de temps d'arrêt au niveau de la cuisse et devant.

En nage complète :Réaliser deux cycles complets de nage. à la fin du second se laisser glisser Réaliser

alors une ondulation pour redonner de la vitesse et enchaîner avec deux nouveaux cycles... Compter le nombre de coup de bras sur une longueur. Réduire sur la suivante d'au moins deux

mouvements.

Le nombre de coups de bras est un bon indicateur de maîtrise, il révèle l'efficacité des mouvements mais aussi celle des temps de glisse. On ne peut glisser qu'à partir d'une certaine vitesse initiale donnée par le mouvement qui ne peut être conservé que si le placement est correct.

Remarque générale :

La nage complète :Bien nager en papillon nécessite force, mais aussi souplesse et relâchement, ce qui pour un débutant, est difficile à conserver sur une longue distance. Pour progresser techniquement il est préférable de nager des 12,50 m (reste en crawl).

Ensuite, on peut augmenter.

La nage complète est constructive en complément d'éducatifs pour ne pas s'installer dans des stéréotypes faussés.

La nage avec palmes :Quasiment tous les exercices sont réalisables avec les palmes. Elles apportent une vitesse supplémentaire, facilitent le passage des bras, constituent une aide précieuse dans l'apprentissage de l'ondulation. Mais il faut faire attention à ne pas en abuser car il faut revenir à la réalité et c'est dur...

  1. Comparaison de la nage entre expert et débutant :

On dit que pour nager le papillon il faut nager "à plat". En effet, plus le corps se trouve à l'horizontale, plus il bénéficie de la poussée d'Archimède, donc mieux il flotte.

Mais aussi, moins le corps se redresse, par exemple au moment de l'inspiration, moins il offre de résistance à l'avancement.

Ainsi l'on peut noter la différence fondamentale entre l'expert et le débutant : lors de l'inspiration le débutant sort le buste de l'eau en se redressant à l'oblique voir à la verticale. On dit qu'il "casse" sa nage :

il brise la fluidité du mouvement.

C'est en observant la trajectoire du centre de gravité (cg) des nageurs que l'on peut juger de leur niveau d'expertise. (annexe 6)

On remarque que la trajectoire du nageur expert tend à s'aplatir tandis que celle du débutant forme une sinusoïde trop ample.

  1. Record en papillon en bassin de 50 m
  1. France:
  2. Dames :

    50 papillon

    27"54

    PLEWINSKI Catherine

    100 papillon

    59"01

    PLEWINSKICatherine

    200 papillon

    2'10"78

    JEANSON Cécile

    Messieurs :

    50 papillon

    24"43

    ESPOSITO Franck

    100 papillon

    52"52

    ESPOSITO Franck

    200 papillon

    1'55"63

    ESPOSITO Franck

  3. Monde :

Dames :

50 papillon

25"64

DE BRUIJN Inge

100 papillon

56"61

DE BRUIJN Inge

200 -papillon

2'05"81

O'NEILL Swan

Messieurs :

50 papillon

23''60

HUEGILL Geoff

100 papillon

51"81

KLIM mickael

200 papillon

1'54"92

PHELPS Michael

 

Pour record en bassin de 25m voir annexe 6.

  1. Similitude et différence entre la brasse et le papillon

Le papillon n'est en fait qu'une pratique plus efficace de la brasse, en effet nous avons pu voir dans l'historique que le papillon était né de la brasse.

Elles ont en commun le mouvement ondulatoire au cour de la nage que l'on peut assimiler à un tangage

(elles cherchent à passer sous la vague frontale), elles sont simultanées et uti Lient les jambes comme

moyen de projection vers l'avant.

Le papillon reste une pratique plus efficace que celle de la brasse car même si il demande une grande puissance à élimine les forces de freinage dues au retour puisque celui ci est aérien.

La brasse est comme nous le savons maintenant la nage la plus technique, et le papillon la plus coûteuse énergiquement.