27/02/2001

Interactions Sociales

CM 2

L’autocomplaisance, c’est préserver son intégrité, sa personne, exclure la faute.

L’estime de soi

Les recherches de Mc Carey (1982) étudie l’estime, l’expérience consiste à réunir des conditions permettant à un groupe de montrer son estime.

On donne des informations sur la qualité d’un travail réalisé et les sujets doivent epliquer leur réussite ou leur échec.

Les sujets ayant eu une information positive (estime augmentée) ne présente pas de biais d’autocomplaisance.

Les sujets ayant eu une information négative manifeste ce biais d’autocomplaisance, il récupère de l’estime personnelle.

Les recherches déjà faites montrent qu’il y a peu de biais d’autocomplaisance.

Une étude consiste à étudier les différences entre niveaux, départemental, régional, national…Si les athlètes réussissent ou échouent à la course, il n’y a pas d’incidence interne et externe. Mark (1984) ne retrouve pas le biais d’autocomplaisance dans les sports de raquette, dimension de stabilité, intentionnelle. Il y a un biais sur la dimention de stabilité les sujets gagnant leurs matches ont des attributions plus stables et contrôlables que les perdants.

On obtient ce que l’on mérite, " on ne peut s’en prendre qu’à nous même ", l’adversaire était vu fort…

Les causes internes sont le manque d’effort, de motivation, de travail à l’entraînement. Ces causes sont généralement mises en évidence grâce à une victoire. Elle crée une motivation à travailler dans le futur.

Le biais d’autocomplaisance chez le tennis man.

Le matériel est " peu performant ", l’arbitre est " nul ", les conditions étaient mauvaises. Il n’est pas acteur de sa défaite et la conséquence ne sera pas positive.

L’éducateur ou entraineur doit amener à ne pas utiliser le biais d’autocomplaisance. On peut discuter de l’échec après le match mais deux jours après. Les discussions à chaud sont nocives, le biais d’autocomplaisance disparaitera lors de la discussion.

Dimension controlable incontrolable.

L’attribution a une cause controlable est bénéfique

Dimension interne externe

Interne à l’individu : " je suis la cause de la défaite ".

Externe au groupe : " l’équipe adverse était trop forte ".

Les causes se déclinent aussi au sous-groupe (attaquants et défenseurs).

L’attribution d’une défaite à un sous-groupe ou à un joueur est mauvaise, il faut éviter les rejets de sous-groupes ou d’individus. Il faut attribuer la défaite au groupe entier.

Perception partenaire

Le partenaire est un élément déterminant par la comparaison en particulier. Chaque membre peut surévaluer ou sous évaluer la performance des partenaires. J’agis directement sur mon sentiment, ma contribution à la performance collective si je surévalue mes partenaires, je " descends " et inversement. Il y a deux façons de voir les partenaires, soit ils sont perçus comme facteur environnemental, ils ne sont pas investis socialement, les attributions sont tournées vers soi, elle égocentrées, on est alors protégé de la cause de la défaite et traité équitablement.

S’il y a réciprocité, si le sportif s’identifie à l’équipe on assiste à un sentiment de compassion, d’antipathie.

  1. Dissonnance cognitive

Contradiction dans la vie sociale

Freedman (1965) a étudié une contradiction, il a étudié l’envie des enfants.

Expérience : un instituteur arrive avec un jouet (robot) et le pose sur son bureau. Il est amené à sortir. Il donne deux types de menaces : une sévère et une légère (l’une est accompagnée d’une sanction et l’autre est juste un avertissement du type " ne jouez pas avec "). Les deux classes sont réunies et jouent dans une pièce où il y a le robot, ils sont libres de jouer. On constate des différences entre les classes, les enfants menacés fortement jouent à 70% avec le robot, ceux faiblement menacés jouent à 30% avec le robot.

Dans la situation de menace faible les enfants ont interiorisés leurs engagements, ils ont intégré leur comportement ils n’ont pas joué d’eux-mêmes.

Festinger (1959)

C’est une expérience amenant à faire apprécier une tâche ennuyeuse. Le sujet doit visser 3 000 vis d’un quart de tour chacune… Au bout d’une heure d’ennui on l’arrête et on lui demande de remplacer un psychologue malade et on le charge d’annoncer à un prochain sujet la tâche à effectuer (le prochain sujet est un membre de l’équipe). On verse un salaire pour la moitié des sujets de 1$ pour l’autre 20$. On étudie alors les comportements…

Les sujets touchant 20$ mentent " pour 20$ ".

Les sujets touchant 1$ ne peuvent pas expliquer le fait d’avoir menti.

Pour amener un équilibre le sujet doit trouver la tâche passionnante.

En fin d’expérience, un questionnaire est rempli avec comme question : " avez vous apprécié la tâche ? ".

Les sujets touchants 1$ ont apprécié.

Les sujets touchants 20$ n’apprécient pas.

Conclusion : les sujets ayant touché 1$ trouvent la tâche passionnante pour s’excuser d’avoir menti pour 1$.