27/03/2001

Interactions Sociales

CM 6

 

 

Il faut des similitudes mais également des différences. Il faut une cohésion, une équipe cohésive va rejeter des membres "déviants", c'est au déviant de se plier à la règle, il intègre, intériorise les caractéristiques du groupe au détriment de ses caractéristiques individuelles.

Dans les équipes sportives, observons la volonté de l'encadrement sportif. Les dirigeants veulent ils préserver des différences ou faire rentrer les joueurs dans "un moule"?

Dans un équipe, tous les joueurs sont habillés pareils, on se change tous ensemble et on revêt plusieurs "costumes" officiels (survêtement, maillot, costume aux couleurs du club).

La similitude joue sur la cohésion, cette identité empêche toute expression individuelle, exemple de l'équipe d'Argentine en 1997 avec un entraineur qui tenait à avoir des joueurs aux cheveux courts, Batistuta a refusé de jouer pour la sélection...

Que se passe-t-il si l'on empêche un individu de s'exprimer, en particulier l'adolescent?

L'individu cherchera à se différencier, il y aura des prises de risque, de l'agressivité, il cherchera à exister, toxicomanie et opposition à la loi.L'adolescent peut également rentrer dans le moule sans aucun souci, avec une parfaite similitude...

Le collège et le lycée sont insupportables pour certains et les lycées auto-gérés fonctionnent assez bien, les élèves choisissent leurs cours. 40% d'entre eux reprennent ensuite les cours.

L'appartenance à un groupe est très importante. Dans les années soixante, aux Etats-Unis, sur les campus universitaires, on avait le choix entre plusieurs bizutages:

Le groupe avec bizutage sévère remporte le plus de succès, l'engagement est presque complet car il est glorifiant.

Relation au monde du Sport

Le bizutage marque l'entrée dans le groupe, on parle d'initiation.

Mullen & Copper (1994)

La perception du résultat est masqué dans le sport, le sentiment d'entité est plus fort (mon club, mon équipe...)

La formulation des objectifs est différente dans le sport, ele est commune, démocratique mais n'est pas forcément relié à la cohésion. Gordon (1988) démontre que les équipes sportives ont préfére un modèle autocratique de formulation des objectfs au travers de l'entraîneur.

L'autonomie d'une équipe créera des succès

Deux types d'équipes:

Interactifs: les partenaires interagissent et produisent ensemble une performance collective (Basket, Foot...). La relation cohésion-performance est positive, elle se réduit à la cohésion opératoire.

Goactifs: Les parteanires produisen une performance qui additionnées à celle des autres équipiers donnent la performance collective. La relation cohésion-performance est nulle, elle peut être inverse, lorsque la cohésion est négative, la performanceest meilleure.

Lenk (1969)nous montre l'exemple de deux rameurs en avironqui ne dse parlaient pas, ne partageaient rien, chacun voulait alors montrer qui était le meilleur. La rivalité est une motivation saine dans les sports go-actifs, la cohésion sociale serait un frein à la performance.La rivalité est néfaste aux sports interactifs.

Performance

La cohésion est reliée à la performance. Pourquoi ?

Une cohésion forte augmente le niveau de communication, d'homogénéité, d'engagement. Elle entraîne une meilleure répartition des efforts, meilleur acceptation des objectifs, solidarité...

1er Cas particulier: Il existe une forte cohésion entraînant de mauvais résultats

Pensée de Groupe: Janis (1972) a étudié les décisions de l'état major américainconcxernant les crises de Pearl Harbor, Cuba et du Vietnam. Il étudie les conversations et révèle que les membres se connaissaient trop bien et s'entendaient bien, leurs esprits critiques avaient disparus et ils ne se contredisainet pas entre eux (soit, aucune attaque envers la cohésion).

Par souci d'unanimité, les capacités décisionnaires et d'estimations des risques ont été affaiblies.

Les jeunes équipes veulenr garder leur cohésion (on rigole, on arrive en retard...) au lieu de s'engager dans la performance.

2ème Cas particulier: Un échec entraîne une forte cohésion

Tajfel (1984), un fort nombre d'échec d'une équipe augmente la cohésion, il existe deux théories.

Catégorisation Sociale: La performance ne joue pas, c'est l'appartenance au groupe qui entraîne la cohésion, d'autant plus que l'individu était déjà impliqué.

Dissonance Cognitive: Festinger (1959), je reste dans un groupe qui perd mais je reste.

 

 

 

Avantage de jouer à domicile

Constat: des recherches ont monté que cet effet n'est pas toujours vrai, l'avantage existe mais varie selon la nature des compétitions et du sport.

Explications des phénomènes: