SOMMAIRE

1.Les règles de la FINA

2.Départs crawl, brasse et papillon

1. Départ avec cercle de bras
2. Départ tenu / Grab Start
3. Départ en ligne / Track Start
4. Départ Slingshot track-start

3. Départ dos

1.Points communs à tous les virages

2.Technique des virages et règlement de la FINA -en crawl -en dos -en brasse -en papillon - e n 4 nages

1. Départs
2. Virages

Les départs, virages et arrivées sont des éléments techniques qui sont d'une importance primordiale en compétition surtout pour les courses de sprint.

Les entraîneurs s'aperçoivent des problèmes et des défauts de certains de leurs nageurs arrivant à des performances élevées relativement tard car ces derniers ont pris de mauvaises habitudes. Il est toujours difficile, voir impossible de les changer, elles sont devenues des automatismes et les automatismes sont difficiles à modifier. D'autre part on observe très régulièrement que les jeunes nageurs font toujours de très gros progrès dans les premières années de pratique grâce à l'amélioration de leur niveau d'entraînement. Ils ont une très grande motivation et par conséquent ils veulent augmenter le volume des séries afin d'acquérir plus de force et de nager plus vite. Mais malheureusement ils oublient de se concentrer sur des éléments techniques fondamentaux dont ils ne perçoivent pas sur le moment l'intérêt. C'est pourquoi les entraîneurs et nageurs devraient attacher plus d'attention au travail des départs, virages et arrivées de telle sorte à ne pas avoir de handicap sur les adversaires et le chronomètre; et afin que ces derniers automatisent un geste juste et simple.

L'analyse des paramètres spatio-temporels de courses réalisées par les équipes de Lille et Montpellier lors des cinq derniers championnats de France montre que des écarts allant jusqu'à 35 centièmes de seconde peuvent s'observer entre les finalistes A du 50 mètre nage libre au passage de la tête du nageur sur la ligne des 10 premiers mètres de course. Donc prendre un peu de temps chaque semaine pour travailler les départs, virages et arrivées ne semble pas inutile; ceci concerne tous les niveaux et particulièrement le haut niveau.

Répercussions en terme de temps pour une mauvaise technique de départ, de virages et d'arrivée. Pour une perte de 3 dixième de seconde par élément technique nous avons:

En bassin de 25m :

5 éléments techniques pour un 100m 1 départ, 3 virages et 1 arrivée.

5 x 3 dixièmes, un déficit de temps de 1 seconde et 5 dixièmes.

9 éléments techniques pour un 200m 1 départ 7 virages et 1 arrivée.

9 x 3 dixièmes, un déficit de temps de 2 secondes et 7 dixièmes

17 éléments techniques pour un 400m, 1 départ, 15 virages et 1 arrivée.

17 x 3 dixièmes, un déficit de temps de 5 secondes et 1 dixième.

En bassin de 50m :

3 éléments techniques pour un 100m, 1 départ, 1 virage et 1 arrivée.

3 x 3 dixièmes, un déficit de temps de 9dixièmes de secondes.

3 éléments techniques pour un 200m, 1 départ, 3 virages et 1 arrivée.

5 x 3 dixièmes, un déficit de temps de 1 seconde et 5 dixièmes.

9 éléments techniques pour un 400m, 1 départ, 7 virages et 1 arrivée.

9 x 3 dixièmes, un déficit de temps de 2 secondes et 7 dixièmes.

C'est pourquoi nous allons nous intéresser dans un premier temps aux différentes techniques de départs et virages, ainsi qu'à à la réglementation autorisée par la FINA, enfin nous baserons notre étude sur les différentes possibilités d'apprentissages.

Mais avant de commencer notre étude sur les départs et virages, intéressons nous plutôt sur la réglementation du bassin olympique de 50 m. Le bassin a une longueur de 50 m avec une tolérance de 3 cm en plus, une largeur de 21 à 25 m et une profondeur de 2 m minimum; Le bassin peut contenir entre 8 à 1.0 couloirs d'une largeur de 2,5 m chacun; le marquage des couloirs (d'une couleur sombre) au fond de la piscine au centre de chaque couloir est de 20 à 30 cm de largeur. Chaque ligne de marquage doit se terminer à 2 m du mur d'extrémité avec une ligne perpendiculaire distincte de 1 m.

La hauteur des plots de départ est de 0,5 à 0,75 m au-dessus de la surface de l'eau et la taille des plots de départ doivent être au moins de 0,5 sur 0,5 m, antidérapants et avec une pente de 100 maximum. La hauteur des cordes à fanions de virage en dos est de 1,8 à 2,5 m. au-dessus de l'eau et la corde de faux départ doit être suspendue à au moins 1,2 m au-dessus de l'eau et placée à 15 m. en avant de l'extrémité du départ. Les flotteurs constituant la ligne d'eau sont de couleurs différentes: on peut observer lors de compétitions officielles que la couleur des flotteurs des 5 premiers mètres et des 5 derniers mètres se distingue par une couleur uniforme (rouge) ou alternée (rouge et une autre couleur), la taille des flotteurs doit varier entre 5 et 15 cm.

Pour réaliser notre dossier nous nous sommes appuyés sur deux livres dont les références sont :

-LA NATATION Collection sport + enseignement VIGOT

-NATATION SP0RTIVE Volume 2: les techniques F.F.Natation

SW 4.2 Le départ en dos et dans les courses de Relais 4 Nages se fait dans l'eau. Au premier long coup de sifflet du juge arbitre, les nageurs doivent immédiatement entrer dans l'eau. Au deuxième long coup de sifflet les nageurs doivent retourner sans délai à leur position de départ (règle "SW 6. 1 Les nageurs doivent s'aligner dans l'eau face à l'extrémité de départ, avec les deux mains placées sur les poignets de départ. Les pieds, y compris Les orteils, seront sous la surface de l'eau. Il est interdit de se tenir dans ou sur Les trop pleins ou d'accrocher les orteils au bord du trop plein. "). Lorsque tous les nageurs ont pris leur position de départ, le starter doit donner l'ordre take your marks". Lorsque tous sont immobiles, le starter donne le signal de départ.

SW 4 5 Le signal pour un faux départ doit être le même que le signal de départ mais répété, en même temps que tombe la corde de faux départ. D'autre part, si le juge-arbitre décide qu'il s'agit d'un faux départ, il soufflera dans son sifflet et sera suivi par Le signal (répété) du starter et la chute de le corde de faux départ.

Le départ en natation est une phase de la course à privilégier surtout en course de sprint -50 et 100 m. Un bon départ doit permettre au nageur d'arriver dans l'eau le plus loin possible, dans le temps le plus court, avec la plus grande vitesse et dans une orientation favorable à la diminution des résistances à l'avancement et à une reprise de nage efficace. En effet on peut remarquer: lors du départ une grande concentration de la part des nageurs, lors de la phase aérienne un gainage optimal du corps du nageur et enfin lors de la coulée un hydrodynamisme optimal.

Il existe différentes techniques de départs en natation aussi performantes les unes que les autre:

C'est au nageur de choisir son type de départ en fonction de sa spécialité.

C'est l'un des premiers départs utilisés lors des compétitions de natation. Comme son nom l'indique, le fait de faire des cercles de bras permet au nageur de renforcer son élan. Mais ce type de départ s'est avéré peut efficace car il s'écoule un certain temps entre le moment du signal de départ et l'entrée du nageur dans l'eau. Cela peut s'expliquer lors du signal par un retardement de l'avancement du poids du corps du nageur, c'est-à-dire un déséquilibre tardif du nageur. Cette technique de départ, étant peu efficace lors des courses individuelles a été abandonnée mais e1le reste toujours utilisé lors des prises de relais. Les inconvénients de ce type de départ deviennent des avantages lors des prises de relais car le relayeur peut effectuer ses cercles de bras ainsi qu'un léger déséquilibre bien avant que le relayé ait touché le mur.

En ce qui concerne le Grab-start, le Track-start, et le slingshot Track-start, les positions de départ sont différentes, mais l'entrée dans l'eau et la coulée sont identiques.

Le départ tenu fut introduit par Hanauer en 1967 et a rapidement gagné en popularité depuis. Par la suite, le départ tenu s'est appelé départ groupé et la mondialisation fait que le terme anglais " Grab start " est plus couramment utilisé aujourd'hui.

Position préparatoire: Au commandement du starter, le nageur agrippe à l'aide de ses orteils le bord antérieur du plot. Les pieds doivent être dans le prolongement du bassin et les orteils des deux pieds sont accrochés au bord du plot. Les pieds sont écartés approximativement de la largeur des épaules puis ce dernier va saisir de ses mains le bord du plot en les plaçant indifféremment à l'intérieur ou à l'extérieur des pieds si ces derniers sont réunit ou écartés. Le poids du corps doit être placé sur l'avant des pieds et non sur les talons, la tête reste baissée jusqu'au signal de départ, le regard du nageur est fixé vers la surface de l'eau dans le prolongement de ses pieds ainsi dans cette position le centre de gravité est placé très en avant et à l'intérieur des pieds; il garde son équilibre à l'aide de ses mains. Au signal de départ le nageur tire le plot avec le bras vers le haut pendant que sa tête se redresse rapidement. Ce mouvement de traction des bras provoque la bascule vers l'avant et permet de se retrouver dans une position pour une extension puissante des jambes orientées vers l'avant mais aussi légèrement vers le haut. Les bras sont lancés vers t'avant avec les mains placées l'une sur l'autre, le regard restant fixé vers l'avant. Il faut éviter de mettre la tête trop vite en extension avant le start et de tirer trop fort sur le plot avec le bras. l'extension de la tête doit se faire en même temps que ta traction des bras. Remarque: les pieds ne doivent pas décoller du plot.

Plus récemment, le "track-start", popularisé par Rodwy Gaines, vainqueur du 1OO m nage libre aux J.O de Los Angeles, a été utilisé par la moitié des sprinters à Adam et par la majorité des australiens à Sydney. Cette technique est de plus en plus utilisée car elle permet au nageur d'avoir une trajectoire plus aérienne et de pouvoir mieux correspondre aux reprises de nage plus profonde qui sont actuellement préconisées dans certaines spécialités co la brasse ou le papillon. Nous redétaillerons pas toute les phases car elles sont similaire au Grab start.

Position préparatoire: Le nageur place un pied à l'avant du plot, orteils agrippés, pendant que l'autre pied se place en arrière - Sa tête regarde en bas et le nageur tient le bord antérieur du plot avec ses mains situées à l'extérieur du pied en avant. Au signal sonore, le nageur réalise une traction des deux bras pour déplacer le centre de gravité vers l'avant et basculer pendant que la tête se redresse simultanément. Sur la poussée des jambes, les bras sont ensuite ramenés vers l'avant, main l'une sur l'autre, regard orienté vers l'avant. Il faut éviter de se mettre en place trop lentement et d'avoir une impulsion. trop dirigée vers le haut. Lors du maintient de la position au départ, il faut placer son centre de gravité au dessus du pied avant.

Départ Slingshot Track-start:

Ce départ est identique au Track-start sauf que certains entraîneurs américains préconisent de placer son centre de gravité au dessus du pied arrière afin d'associer de façon plus importante la traction des bras à la poussée des jambes. Les bras sont ensuite ramenés par un mouvement circulaire au dessus des épaules comme lors d'un retour des bras en papillon.

Entrée dans l'eau: Quelque soit la position prise au départ, la trajectoire du corps formera une parabole qui ne peut plus être modifiée. Au sommet de la parabole, le nageur en pleine extension avec les bras orientés vers le point d'entrée, doit légèrement casser le corps afin de casser la parabole de chute. L'angle le plus favorable du corps avec la surface de l'eau à l'entrée se situe entre 30' et 40'. A l'entrée dans l'eau, toutes les parties du cops doivent passer dans le même trou fait par les mains. Pour se faire, les jambes doivent remonter vers le haut, pour que le corps rentre finalement dans une position convexe ou cambrée. C'est ici le principe de Bernouilli que le nageur doit exploiter; à l'entrée dans l'eau il doit minimiser la résistance à l'avancement (force de traînée dirigée dans le sens opposé au déplacement et optimiser la composante de sustentation (force de portance perpendiculaire à la traînée Une action des jambes vers le bas de type dauphin associée à une orientation des mains vers le haut permet de se réorienter alors dans une direction plus horizontale.

Coulée: La position hydrodynamique doit être maintenue pendant toute la coulée jusqu'au moment où la vitesse de la coulée diminue et devient égale à la vitesse de nage. Pendant la coulée la tête doit être placée sous les épaules, les bras doivent être toniques et les mains placées l'une sur l'autre afin de minimiser les résistances à l'avancement.

Reprise de nage: les battements en crawl ou ondulations en papillon doivent normalement reprendre au moment où l'on atteint la vitesse de nage et où l'on revient suffisamment près de la surface pour entamer sa première action des bras. Il est conseillé de ne pas commencer par un inspiration lors des premières actions des bras pour ne pas redresser le corps trop vite.

Position préparatoire: Lesnageurs doivent être dans l'eau, face au mur, et tenir la barre de départ avec les deux mains. Les pieds sont complètement sous l'eau, en contact avec le mur ainsi que la plante des pieds et les orteils contrairement aux talons. Us jambes sont fléchis et les hanches dans l'eau. Certains nageurs placent leurs deux pieds à la même hauteur, d'autres les décalent t'un en dessous de l'autre.

Réaction et détente: Cette position anticipe l'angle de départ et permet aussi d'être dans les meilleures conditions de concentration pour réagir dans le start à la différence des autres positions où le nageur sera plus attentif à son équilibre. Pour avoir une bonne détente, Il faut d'abord pousser sur les jambes et ensuite seulement lancer les bras, sur les côtés et non pas vers le haut. Sur la poussée des jambes, le corps est propulsé vers le haut, et l'avant. Au moment où les pieds quittent le mur, le corps est en extension et la tête est dans l'axe.

Trajectoire: Grâce à une bonne poussée des jambes, c'est la tête qui va conditionner la forme de la trajectoire hors de l'eau, la coulée et la reprise de nage. Lorsque les pieds quittent le mur, la tête est en extension vers l'arrière jusqu'au retour dans l'eau) et c'est ce qui va permettre de changer l'orientation de la trajectoire du corps. Les bras sont lancés vers l'arrière; et ces derniers vont se rejoindre après un mouvement latéral serai- circulaire et les mai placées l'une au-dessus de l'autre. L'ensemble du corps du nageur doit être hors de l'eau pendant le vol ceci grâce à l'extension de la tête qui provoque une cambrure du dos.

L'entrée dans l'eau et la coulée:

L'entrée doit être réalisée dans une position la plus hydrodynamique possible. La tête est vers le bas entre les bras réunis. Les jambes et les pieds sont maintenus en extension. Les mains vont faire le trou d'entrée par lequel l'ensemble du corps devra passer mais ceci est difficile à réaliser parce que le corps reste très près de l'eau. Afin d'éviter de laisse traîner les jambes le nageur peut les soulever par une légère flexion du bassin au moment de l'entrée. Le nageur, après l'entrée dans l'eau, toujours dans une position gainée devra commencer alors ses battements. Le nageur est autorisé a effectué un battement de jambes de type dauphin dans les 15 premiers mètres avant de revenir à la surface. Une fois à la surface, le nageur doit prendre le rythme de course les plus vite possible.

Les virages bien exécutés demandent de l'entraînement. Cela doit permettre au nageur de changer de direction en perdant le moins de temps possible et de vitesse. Un virage se compose de cinq actions qui s'enchaînent les unes aux autres : l'approche, l'appui et la poussée au mur, la coulée et la reprise de nage.

L'approche : Le nageur doit arriver sur le mur en accélération. La vision du mur et de la ligne de fond ne pose aucun problème au nageur, il pourra ainsi modifier l'amplitude de son avant dernier mouvement avant de culbuter. Le nageur doit être capable d'arriver sur les deux bras. Pour pouvoir profiter de la vitesse le nageur ne devra pas respirer sur le dernier mouvement de bras.

La rotation: C'est la vitesse de déplacement alliée à l'action de la tête qui va permettre la rotation et non les jambes; de plus au moment choisi, la flexion de la tête provoque le changement de direction. Cette flexion de la tête va entraîner un rapprochement du menton vers la poitrine qui durera tout le temps de la rotation. Le corps va suivre le mouvement de la tête qui celle-ci va venir se placer sous les jambes et les genoux qui sont allongés à la surface de l'eau. Us mains en appui permettent d'éviter un enfoncement du corps. Lorsque la tête se retrouve au niveau des genoux, le dos est en parallèle à la surface et en appui sur l'eau. Ainsi la bascule des reins est naturelle et entraîne automatiquement le passage de jambes. Celles-ci doivent se fléchir. En même temps la tête et les bras se sont tournés sur le côté pour que le nageur puisse se retourner sur le ventre pendant la coulée. Enfin les pieds reprennent appui au mur pour une poussée efficace.

L'appui sur le mur et la poussée : L'idéal serait que les pieds soient au même niveau que la tête afin de pousser parallèlement à la surface. Ainsi la résistance de traînée est réduite. Pour ceci, la prise d'appui doit se faire en souplesse pour ne pas perturber l'inertie du corps. Si la position du corps est bien dans l'axe, le dos droit, la tête entre les bras allongés, les mains placées l'une sur l'autre, la poussé des jambes sera puissante et efficace. Dès l'extension, le nageur doit être dans la position la plus hydrodynamique possible.

La coulée et la reprise de nage: La poussée sur le mur va permettre au nageur d'acquérir une vitesse de déplacement supérieure à se vitesse de nage. La phase de glisse doit être effectuée en position profilée, les bras étendues au-dessus de la tête et la tête entre les bras. Au moment ou le nageur trouve sa vitesse de course après la phase de glisse, il pourra alors effectuer des battements de jambes alternatifs et sortir la tête de l'eau au cours du premier mouvement de bras. Le mieux c'est que le nageur respire au moins au deuxième mouvement de bras.

Le virage culbute de dos: SW 6.4 Pendant le virage, les épaules peuvent être tournées au-delà de la verticale de poitrine, après quoi une seule traction continue du bras ou une traction simultanée des deux bras peut-être faite pour amorcer le virage. Dès que le corps a délaissé la position sur le dos, il ne doit y avoir aucune traction de bras ou battement de jambes qui soit indépendante de l'action continue du virage. Le nageur doit être retourné à une position air Le dos lorsqu'il quitte le mur. Lors du virage, il faut qu'une partie quelconque du corps du nageur touche le mur.

Le nageur peut rester 15 m sous l'eau au départ et aux virages; la tête doit être sortie de l'eau à 15 m. De plus, depuis 1991, les nageurs sont autorisés à utiliser une culbute similaire à celle du crawl et par conséquent ne sont plus obligés de toucher le mur avec la main en étant sur le dos. Ils sont également autorisés à faire des ondulations sous t'eau après le départ et chaque virage.

Le retournement et l'approche: Les dossistes utilisent les lignes de drapeaux pour pouvoir se repérer afin d'effectuer une rotation. Celle-ci va se faire à partir de la tête dans le cadre d'un mouvement continu, le bras à ce moment là est dans sa première godille vers le bas. L'action du bras et de la tête sous l'eau vont permettre le passage sur le ventre.

La rotation, l'appui sur le mur et la poussée : Lorsque le nageur se trouve sur le ventre, la réalisation du virage, la prise d'appui et la poussée sont identiques à la culbute virage crawl hormis que le nageur devra se retrouver sur le dos en fin de virage.

La coulée et la reprise de nage: Le nageur est autorisé par le règlement à faire des ondulations de l'ensemble du corps sur 1 s 15 m de coulée juste après le virage ce qui lui permet d'entretenir sa vitesse. Mais cette vitesse peut-être supérieur à la vitesse de nage dû à une position hydrodynamique et à une immersion totale du nageur. En fin de coulée, le nageur se replacera en passant à un battement de jambes normal pour faciliter la reprise de nage qui celle-ci doit se faire en rythme et à l'allure de la vitesse moyenne de l'épreuve.

Le virage de brasse:

SW 7.6 A chaque virages et à l'arrivée de la course, le toucher doit se faire avec les deux mains simultanément soit au niveau de l'eau, soit au-dessus, soit au-dessous. Les épaules doivent rester dans le plan horizontal jusqu'à ce que le toucherait été fait. La tête peut-être immergée après la dernière traction de bras avant le toucher, à condition qu'elle coupe la surface de l'eau à un certain point pendant le dernier cycle complet au incomplet précédant le toucher. "

A la différence du crawl et du dos ce n'est pas une culbute mais un virage à la main qui est utilisé puisqu'il faut toucher le mur; de même pour le papillon.

L'approche: Le brasseur sort la tête de l'eau à chaque mouvement de bras et peut ainsi évaluer son arrivée sur le mur et modifier en conséquent l'amplitude de l'avant dernier mouvement. L'arrivée sur le mur se fait en pleine vitesse sur la poussée des jambes, le corps et les bras allongés, propulsés vers l'avant, la tête entre les bras afin d'avoir une position hydrodynamique.

L'appui sur le mur et le virage: L'appui se fait simultanément à deux main avec les épaules dans un plan horizontal. Le nageur ne doit pas se bloquer sur le mur mais doit se laisser aller grâce à sa vitesse. Profitant de la vitesse, il se sert de son appui pour se dégager du mur, se redresser, dégager sa tête de l'eau et basculer en ramenant dans le même temps ses jambes groupées vers le fond dans un plan vertical. Lorsque l'axe vertical a été dépassé, les jambes qui restent fléchie se placent à la profondeur souhaitée pour la coulée, le corps s'enfonce, la tête descend au niveau des pieds et les se rejoignent.

La poussée, la coulée et la reprise de nage : La position pour une bonne coulée en brasse est assez profonde. Le mouvement de bras de la coulée de brasse est plus ample car réglementairement il est permis de dépasser avec les mains la ligne des hanches; le mouvement de jambe est un mouvement normal. Chacune de ces actions est beaucoup plus propulsive que les mouvements normaux du fait de l'interaction de l'immersion totale du nageur, de la position qui est plus hydrodynamique, de l'efficacité supplémentaire du mouvement des bras et de la meilleure efficacité des jambes dues à la position sous l'eau. La coulée de brasse est faite de prises d'appuis et d'accélération de vitesse successives. le nageur maintient la position jusqu'à ce que la vitesse diminue, se sert de cette vitesse pour la prise d’appui, l'entretient durant la première partie des mouvements pour l'accélérer dans la deuxième partie. Cela se passe ainsi dans un premier temps pour l'action des bras, puis pour celle des jambes et enfin pour la reprise de nage sur les bras, la sortie de la tête de l'eau et l'enchaînement de la nage. C'est la seule nage dont la coulée n'est pas limitée par une distance mais par un nombre de mouvements.(Un mouvement de bras et un mouvement de jambe, la tête doit couper la surface dans le deuxième mouvement de bras).

Le virage de papillon

Le virage de papillon est en tout point similaire à celui de la brasse, de son approche à la poussée au mur. Les impératifs fixés par la FINA sont les mêmes. Seule la coulée dans ses ondulations de l'ensemble du corps est différente dans les principes de son exécution; de plus la coulée papillon se fait sur le ventre.

Papillon -dos: le nageur touche le mur avec ses 2 mains simultanément et à la même hauteur puis repartira en position dorsale pouvant effectuer des ondulations de type dauphin avant la reprise de nage.

Dos -brasse: le nageur arrivant sur le dos a:

-soit la possibilité de toucher le mur en position dorsale puis repartir sur le ventre avec une coulée de brasse

-soit le nageur peut effectuer une "pirouettes" arrière et repartir sur le ventre